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Rémunération de David Beckham par adidas : les chiffres dévoilés

Signer à vie avec une marque, c’est entrer dans une autre dimension : en 2003, David Beckham scelle son destin avec adidas, décrochant un contrat d’une rareté absolue dans le sport. Plus qu’un simple accord, ce partenariat lui assure des revenus fixes chaque année, peu importe ses exploits ou la fin de sa carrière sur les pelouses.

La manne versée par adidas n’est qu’une facette de l’édifice financier bâti par Beckham. Elle illustre surtout le poids grandissant des sponsors dans la construction de la richesse des sportifs. Longtemps, le montant précis de ce deal est resté dans l’ombre, alimentant rumeurs et classements autour des footballeurs les plus fortunés.

Les footballeurs les mieux payés au monde : panorama des salaires et contrats de sponsoring

Depuis une vingtaine d’années, les stars du ballon rond multiplient les leviers pour faire grimper leurs revenus. David Beckham en est la figure de proue. Dès 2003, il signe avec adidas un contrat à vie, qui lui garantit plusieurs millions d’euros par an, indépendamment de ses passages sous les couleurs de Manchester United, du Real Madrid ou des Los Angeles Galaxy. Ce contrat façonne un nouveau modèle, bien éloigné du simple salaire de joueur.

Les contrats publicitaires modifient les règles du jeu. Les classements établis par France Football ou Forbes placent Beckham parmi les rares footballeurs à dépasser, chaque année, les 30 millions d’euros de revenus grâce à des sponsors variés : EA Sports, H&M, Samsung, Burger King… Son accord avec EA Sports, signé en 2020, pèse à lui seul 45 millions d’euros sur trois ans, preuve que la marque Beckham brille bien au-delà des stades.

Ce modèle inspire les générations suivantes. Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, héritiers de cette mutation, combinent salaires et revenus publicitaires qui atteignent chaque saison des sommets. Dans le même temps, la Premier League génère entre 2016 et 2019 sept milliards d’euros de droits TV. Le club devient la vitrine d’une identité globale, que les sponsors s’arrachent.

Voici un aperçu éloquent de la diversité des partenariats des grands noms du football :

  • David Beckham : ambassadeur adidas, contrats H&M, Samsung, Burger King, EA Sports (45 millions d’euros sur 3 ans)
  • Lionel Messi : partenariats Adidas, Pepsi, Mastercard
  • Cristiano Ronaldo : contrats Nike, Herbalife, Clear, CR7

Ce panorama illustre une réalité : désormais, les plus grandes fortunes du football reposent sur un équilibre entre les salaires et les contrats publicitaires internationaux. Le terrain n’est plus l’unique source de richesse.

Comment adidas a façonné la fortune de David Beckham : chiffres et analyse d’un partenariat emblématique

L’accord scellé en 2003 entre David Beckham et adidas n’a rien d’anodin : il s’agit d’un contrat à vie, rare et structurant, qui va bien au-delà d’une simple question d’image. À la clé, un versement régulier de plusieurs millions d’euros par an, quel que soit le maillot porté ou la trajectoire sportive du joueur.

Rapidement, Beckham devient l’ambassadeur planétaire de la marque aux trois bandes. Son influence s’étend : publicités, réseaux sociaux, produits dérivés, tout y passe. Ce contrat, l’un des plus généreux de l’histoire du football, façonne la galaxie Beckham, pilotée par DB Ventures Ltd, puis Beckham Brand Holdings.

Le succès de cet écosystème repose sur une organisation solide, où chaque entité joue un rôle précis :

  • Seven Global gère les licences et collecte les revenus issus des collaborations (10 millions d’euros pour adidas, Tudor, Safilo, entre autres).
  • DB Ventures Ltd a orchestré les contrats d’image jusqu’à la cession de la majorité à Authentic Brands Group, une transaction dépassant 230 millions de dollars en 2022.

Stratégie gagnante : Beckham s’impose parmi les sportifs les mieux rémunérés, ses revenus issus des contrats publicitaires dépassant largement ceux perçus en club. Son partenariat avec adidas devient une référence pour toute une génération d’athlètes décidés à capitaliser sur leur image.

Main ajustant un stylo sur un contrat avec sneakers sur un bureau

Classement des revenus : où se situe Beckham face aux géants du football mondial ?

Si les salaires de Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi occupent les premières pages, David Beckham a su tirer son épingle du jeu en misant sur la durée et la diversité de ses sources de revenus. Sa fortune, estimée à 1,21 milliard d’euros en 2023, le place au sommet, démontrant qu’il ne s’agit pas seulement de contrats publicitaires.

L’architecture de son succès repose sur une accumulation d’actifs : droits d’image, dividendes de Beckham Brand Holdings (14,5 millions de livres distribués en 2021), profits de DRJB Holdings (28,9 millions d’euros avant impôts en 2024), investissements dans la mode avec Kent & Curwen, la production avec Studio 99, et la propriété du club Inter Miami.

Cela le distingue nettement de la plupart des anciens joueurs. Certes, Messi (1,3 milliard de dollars de revenus cumulés selon Forbes) et Ronaldo (plus de 1,4 milliard) dominent le classement des gains globaux. Mais Beckham, lui, bénéficie d’un flux régulier, assuré par des contrats longue durée comme ceux signés avec adidas ou EA Sports (45 millions d’euros sur trois ans depuis 2020).

Au-delà de ses contrats, la fortune commune de David et Victoria Beckham gravit la barre des 500 millions d’euros. Le couple détient, en plus, un patrimoine immobilier évalué à 80 millions, une collection d’art de 40 millions et une impressionnante flotte automobile. Un modèle de diversification qui, aujourd’hui encore, fait rêver bien au-delà des limites du terrain.