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Patrick Furet : « Ne plus sortir du match… »

La défaite à domicile face à Montauban marque un coup d’arrêt à la trajectoire de saison que les coaches avaient fixée. Invaincus à domicile jusque là, avec un joker en poche depuis leur victoire à Perpignan, les Dacquois paraissaient tout disposés à terminer brillamment ce deuxième bloc. Mais bon, avec 23 points au compteur, et une place en embuscade du haut du tableau, les indicateurs de cette saison sont plutôt encourageants selon Patrick Furet, le coach des avants.

« Nous sommes sortis du match durant 10 à 15 minutes, sortis du plan de jeu établi et cela nous a coûté cher. Et quand on y rajoute deux faillites au pied sur deux pénalités, on retrouve le scénario de cette première et nous l’espérons tous, dernière défaite à domicile de la saison. » Patrick Furet ne traduit aucun affolement par rapport à cet échec à Maurice Boyau il souligne une nouvelle fois le bon état d’esprit de ses troupes, lesquels s’y filent depuis le début de la saison de manière tout à fait exemplaire. « On est sorti du match, ça arrive, on l’a payé cher. » Dans un championnat qui propose des résultats assez régulièrement étonnants ou imprévisibles sur toutes les pelouses de PRO D 2 depuis le début de la saison, on a envie de dire que ce 5 novembre là, l’US Dax n’a donc pas échappé à la règle. « Cela confirme que nous sommes dans une compétition dans laquelle tout peut arriver et que la notion de match à domicile ou à l’extérieur n’est une science exacte pour personne. Ce qui est plus regrettable c’est que nous avons brûlé un joker. Mais bon, il reste encore du temps pour se refaire la cerise et aller grappiller loin de nos bases, les points perdus ici. La meilleure manière d’oublier cette contre-performance est de vite la gommer par un succès… pourquoi pas à Narbonne lors de notre prochain déplacement. »

Des fondamentaux respectés
Depuis l’entame du championnat, les Dacquois ont démontré de belles qualités dans le respect des fondamentaux du jeu. Des phases de conquêtes en mêlée et en touche, qui apportent satisfaction, une défense solide et aussi une bonne capacité à prendre le jeu à son compte. « Nous sommes capables de porter le jeu chez tous nos adversaires et plusieurs phases de jeu bien construites que nous avons réussies face à quasiment toutes les formations attestent de cette bonne propension de l’équipe à pratiquer du bon rugby. En gommant quelques erreurs, quelques approximations aussi parfois, nous serons dans les clous de notre feuille de route en terme de montée en puissance de notre fond de jeu » assure le technicien. Le staff dacquois, Jérôme Daret, Raphaël Saint-André et Patrick Furet est donc confiant…tant mieux pour la suite de la compétition.

Compter sur nous-mêmes
Ce qui pourrait paraître une lapalissade n’en est pas une en fait. Savoir compter que sur soi même dans un championnat de PRO D2 est en effet une vertu que les Dacquois revendiquent. « On y travaillent aussi à ne pas se préoccuper des autres résultats et éviter des comptes d’apothicaires. Nous sommes et voulons rester maîtres de notre destin pour ne pas retomber dans les affres d’autres saisons ou d’autres époques ici. » L’entraîneur des avants apprécie travailler avec son groupe de joueurs dont il vante régulièrement les qualités morales et de travailleur.
Se rappeler que les Dacquois avaient frôlé la correctionnelle l’an passé avec un groupe sensiblement identique à celui de cette année, offre de belles perspectives à l’issue de ce deuxième bloc. Ne plus sortir de leur match et surtout ne jamais sortir de leur saison, voilà la leçon que les techniciens rouge et blanc sauront inculquer à leurs joueurs pour que le printemps de la PRO D2 soit celui de la fête et du plaisir du jeu à Maurice Boyau et dans sa cité thermale.

Crédit Photo : Sportsland/A.Monod